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   Le bien commun fait l’objet d’un regain d’intérêt dans les discours politiques, organisationnels et économiques. Il semble pouvoir nous libérer des leurres de notre époque mondialisée : la financiarisation de l’économie, la focalisation sur la communication, le pouvoir des lobbys, la vision exclusivement méliorative de l’innovation et du digital, et de façon non anecdotique, tous les discours bien-pensants qui cachent davantage la réalité plutôt que de la transformer. Ces leurres nous donnent à penser l’entreprise sans l’homme, sans sa fragilité et son besoin de sens, et même sans le travail qui peut pourtant l’aider à se sentir utile à la société.

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   Loin de fournir des recettes sur la façon de rendre les personnes au travail plus heureuses ou plus performantes, mon propos s’efforce d’éviter les pièges de l’hédonisation ou de l’instrumentalisation du travail. Je m’intéresse à une vision globale et interdisciplinaire du bien commun, à la fois théorique et pratique, permettant à l’être humain de redonner sens à son activité de travail.

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